| violence | |
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Auteur | Message |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:06 | |
| Quelle violence de l'institution vis à vis des élèves pouvez-vous citer? | |
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aurore0181 l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1121 Age : 43 Localisation : Châlons-en-Champagne (51) Date d'inscription : 06/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:11 | |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:25 | |
| j'arrive pas a telecharger ton truc... mais c'est une question qui a ete posée hier a toulouse suite a des textes sur la violence a l'ecole est ce qu'ils parlent des violences verbales, quand ils se font engueuler??? | |
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Mélusine l'apprenti bavard
Nombre de messages : 2435 Age : 52 Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:26 | |
| - flo a écrit:
- j'arrive pas a telecharger ton truc...
mais c'est une question qui a ete posée hier a toulouse suite a des textes sur la violence a l'ecole est ce qu'ils parlent des violences verbales, quand ils se font engueuler??? je te l'envoie sur ta boite mail | |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:28 | |
| t'es un amour!!
est ce que le fait de mettre une note de vie scolaire pour noter un comportement est une violence faite a l"eleve? | |
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Mélusine l'apprenti bavard
Nombre de messages : 2435 Age : 52 Date d'inscription : 05/06/2007
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Mélusine l'apprenti bavard
Nombre de messages : 2435 Age : 52 Date d'inscription : 05/06/2007
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Chicca le verbeux
Nombre de messages : 7791 Age : 54 Localisation : Lille Date d'inscription : 08/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:34 | |
| Dans un texte préparé cette année, ils parlaient effectivement des violences de l'institution vis à vis des élèves. Il ne s'agissait bien évidemment pas de violences verbales ou physiques, mais plutôt psychologiques. En effet certaine élèves de par leur caratère vivent mal les activités qui leur sont imposées ou les choix qu'on fait à leur place (ex. maintient dans un cycle). Ce sont des contraintes qui font violence à l'élève car elles vont à l'encontre de ses penchants. Moi je l'ai compris comme ça, je donne un exemple: obliger un élève à recopier des mots pour travailler la calligraphie, alors que l'élève déteste ce genre d'éxercice; ou à l'inverse obliger un élève à écrre une histoire alors qu'il est pas imaginatif en production d'écrits. Il s'agit là de petites violences aux quelles sont soumis tous les élèves mais qui peuvent être vécues différemment selon chacun. C'est comme ces élèves qui ont les capacités pour passer au niveau suivant et qu'on maintient dans leur classe car ils ne sont pas jugés matures: l'élève le vita aussi comme une violence. Voilà, j'espère avoir été claire. | |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:36 | |
| ah oui, je trouve ca tres clair, merci chicca | |
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aurore0181 l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1121 Age : 43 Localisation : Châlons-en-Champagne (51) Date d'inscription : 06/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:37 | |
| Une violence morale peut-être, mais faut relativiser les choses je pense que violence est un bien grand mot, pour une note qui pour moi n'est qu'une façon de cadrer, de mener l'enfant vers une meilleure conduite. Je ne sais pas si je suis claire là. Ne doit-il pas apprendre à respecter les autres. Il me semble que si le respect des autres est une matière transversale, la note de comportement c'est comme une note de maths ! Dans ce cas, est-ce que noter un élève peut-importe la matière c'est une violence ? A mon sens la note n'étant pas sensée sanctionner mais indiquer, il ne peut avoir de violence peut importe ce qui est noté ! | |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:41 | |
| ca depend comment l'eleve prend la note, comme une sanction ou comme un etat de fait | |
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Mélusine l'apprenti bavard
Nombre de messages : 2435 Age : 52 Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:46 | |
| - flo a écrit:
- ca depend comment l'eleve prend la note, comme une sanction ou comme un etat de fait
je pense que ça dépend aussi et surtout de la façon dont la note lui est présentée, il suffit de ne pas parler le même langage pour déclencher des frustrations | |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:48 | |
| oui, bien sur, t'as raison | |
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Véro le prolixe
Nombre de messages : 4668 Age : 56 Localisation : 69 Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:55 | |
| Ouais mais alors là, c'est capillo-tracté ! Parce qu'alors, attendre le feu vert pour traverser est aussi une violence ! Se coucher quand il fait nuit aussi ! Enfin, on ne s'en sort plus là ! | |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:57 | |
| je l'avais encore jamis entendu "capillo-tracté" tu comptes le faire apprendre aux eleves ds tes 500 mots de vocabulaire par an??? | |
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aurore0181 l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1121 Age : 43 Localisation : Châlons-en-Champagne (51) Date d'inscription : 06/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 11:58 | |
| - Véro a écrit:
- Ouais mais alors là, c'est capillo-tracté !
Parce qu'alors, attendre le feu vert pour traverser est aussi une violence ! Se coucher quand il fait nuit aussi ! Enfin, on ne s'en sort plus là ! C'est ce que je me disais aussi. C'est pourquoi j'estime qu'une note ne pas être une violence ! | |
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Véro le prolixe
Nombre de messages : 4668 Age : 56 Localisation : 69 Date d'inscription : 05/06/2007
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Jeu 12 Juin 2008 - 14:14 | |
| Selon la pédagogie constructiviste, tout apprentissage implique une certaine violence (un « conflit cognitif »), puisque l'apprenant doit renoncer à des représentations mentales antérieures, souvent bien ancrées en lui, pour pouvoir en construire de nouvelles. Ce qui implique un certain inconfort, une certaine insécurité.
c'est tiré du doc de melusine | |
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aurore0181 l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1121 Age : 43 Localisation : Châlons-en-Champagne (51) Date d'inscription : 06/06/2007
| Sujet: Re: violence Sam 14 Juin 2008 - 16:01 | |
| Je me demandais dans tout ça (je n'en dors pas la nuit, au passage...) si la violence de l'institution, ça ne pouvait pas être le redoublement par hasard . S'ils le réduisent à un seul dans tout le cursus de l'école primaire, il doit bien y avoir une raison... Bon je retourne à ma LDJ... (puis Italien ou OP) Je vais m'arracher les cheveux jusqu'à la fin !!! | |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Sam 14 Juin 2008 - 16:24 | |
| oui, ca peut si il lui est imposé, donc mal vécu | |
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maryJ le souffleur
Nombre de messages : 424 Age : 41 Localisation : Midi Pyrénées Date d'inscription : 18/12/2007
| Sujet: Re: violence Sam 14 Juin 2008 - 16:44 | |
| c'est surtout s'il est injustifié le redoublement, non? en fait, je vous raconte: voilà j'ai 2 neveux. L'aîné à redoublé le CE2 sur décisions de l'enseignante et de sa mère, ma soeur. Les raisons étaient de grandes difficultés en lecture (suite aux éval) et une grande immaturité aussi. la décision a été prise en janvier de ce fameux CE2 et très bien acceptée par mon neveu. Son redoublement lui a été très bénéfique. Donc je ne pense pas que dans ce cas ce soit une violence. Ensuite son frère cadet est actuellement en CM2. Il y a 15 jours, la maîtresse a appeler ma soeur pour lui dire(sur le répondeur) qu'elle souhaitait le faire redoubler parce qu'il ne s'est pas intégré dans la classe et qu'il ne sait pas travaillé en groupe ( elle lui dit qu'il parle trop fort alors qu'il est sourd d'une oreille et donc n'a pas la même perception du volume de sa voix). Bref, les inscriptions au collège on été faite et là je peux vous dire que la décision du redoublement est très mal vécue et certainement comme une violence. (je ne le dis pas mais je bous braiment devant une telle décision!!!!!) Voilà donc deux cas différents quant à la perception du redoublement comme une violence. | |
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mime le souffleur
Nombre de messages : 321 Localisation : nord franche-Comté Date d'inscription : 08/06/2007
| Sujet: Re: violence Sam 14 Juin 2008 - 16:57 | |
| Voilà ce que j'ai retrouvé (c'est exprès que l'auteur met un -a à violance voir le message suivant qui est le début)
Le maître - La violance de l'école, elle est dans l'obligation faite à tous les enfants d'entrer dans une salle de classe, d'y rester pendant 6 heures par jour, pour y faire ce qu'un maître qu'ils n'ont pas choisi, leur ordonnera. Ce maître est souvent de bonne volonté, parfois c'est un pédagogue excellent. Mais c'est parfois aussi un individu qui hurle, frappe, humilie, fait mettre à genoux et installe la terreur. Et avec des jeunes enfants, ce n'est pas très difficile. Ce pouvoir énorme accordé à un être humain pour 30 ans, l'Institution le donne sans formation à la relation, après une sélect ion qui garantit des savoirs, mais se préoccupe peu des qualités humaines et d'une perversité éventuelle. Le groupe - Face au pouvoir de l'enseignant, il pourrait y avoir un contre-pouvoir qui serait le groupe-classe. Mais l'Institution ne veut connaître que les individus et les classes comme réalités administratives. Le groupe qui naît et se développe dans chaque classe, avec son énergie propre, ses leaders, ses normes, ses valeurs, peut être lui aussi protecteur ou persécuteur pour chaque enfant . Très mobilisée par les savoirs à transmettre, l'école n'a pas prévu d'investir du temps et de l'énergie dans la naissance de ce groupe. Par contre, elle investit du temps et de l'énergie dans la comparaison incessante des performances, multipliant ainsi les occasions de valorisation pour ceux qui réussissent le mieux, de dévalorisation et d'humiliation pour les autres . Elle a ses exigences et ses interdits : demander à son voisin une informat ion, une aide, c'est un bavardage qui sera puni, regarder comment il a résolu une difficulté c'est du copiage. Rivalités, jalousies, compétition plutôt que fraternité et entraide sont souvent le résultat. Le fonctionnement scolaire empêche la mise en place d'une communauté éducative solidaire et installe une pseudo-conscience de classe qui nommera fayotage la participation en cours, qui nommera mouchardage et trahison, le signalement à l'adulte, de l'élève persécuteur d'un plus jeune. Quand le pouvoir décide de tout, quand il est seul juge par les notes distribuées, de la qualité de ce qu'il produit, il est clair que nous sommes en présence d'un système autoritaire. Des expériences réalisées aux Etats -Unis en 1939 par l'équipe de Lewin, Lippitt et White. ont montré que d ans un groupe conduit de manière autoritaire, il y a beaucoup de tensions, une forte frustration et un taux élevé d’agressivité. Les participants sont insatisfaits et oscillent entre l’apathie et la révolte ; la violence se décharge sur le matériel et sur des boucs émissaires. Ces expériences étaient très brèves et les choses ne pouvaient aller très loin. Un groupe classe se continue sur plusieurs années
Les effets négat ifs d'une direction autoritaire risquent d'être d'autant plus lourds que les élèves sont nombreux Cette taille du groupe n'est fixée ni par les enseignants, ni par les parents, ni même par une autorité locale élue. Le nombre imposé d'en haut n'est qu'un compromis toujours provisoire entre volonté de rogner sur les dépenses utiles et souci d'éviter une trop lourde impopularité. On ne devrait jamais dépasser 12 ( ce sont des effectifs courants dans la formation des adultes). En contraignant l'enseignant à s'adresser à des groupes doubles ou triples, on détériore gravement les conditions de travail on accroît le sent iment d'insécurité de part et d'autre. on réduit l a tolérance des enseignants face à la spontanéité plus ou moins bruyante de chaque enfant... Beaucoup se sentent dans l'obligation de choisir entre la répression et le laissser -faire.
(Igor Reitzman - psychologue scolaire je crois)
Dernière édition par mime le Sam 14 Juin 2008 - 17:19, édité 1 fois | |
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mime le souffleur
Nombre de messages : 321 Localisation : nord franche-Comté Date d'inscription : 08/06/2007
| Sujet: Re: violence Sam 14 Juin 2008 - 17:18 | |
| Bon je vous mets le début (définition des termes)
On parle de Violences pour toutes sortes d'act ions qui ont comme effet d'égratigner, de blesser, de tuer ou de détruire. Je propose de nommer ces violences des agressions. Quand un élève poignarde son enseignante, c'est une agression majeure. Quand il hausse les épaules après une observation, c'est seulement une micro-agression. Entre ces d eux niveaux, on peut placer deux autres niveaux : les agressions mineures et les agressions lourdes. Mais toutes les violences n'ont pas pour projet de détruire, blesser ou égratigner. De nombreuses conduites visent à consommer l'autre, à le contraindre, le chosifier, l'asservir , le confisquer, l' instrumentaliser, le rendre dépendant. Je propose d'appeler ces conduites des violances (avec un a). La violance est prise de pouvoir, confiscat ion (partielle ou totale, momentanée ou définit ive) et consommation de l'autre ; elle est d'autant plus efficace qu'elle se masque, d'autant plus solide qu'elle n'est pas reconnue comme telle. Le contraire de la violance, c'est la coopération librement décidée par chacun. La gravité d'une violance est fonction de plusieurs critères dont le plus important est l'enjeu. Par exemple la chosification du corps entier d'un être humain dans le viol est infiniment plus grave que la confiscation momentanée de son oreille par un importun. On doit donc distinguer les violances majeures (comme l'esclavage, le viol, le mariage forcé), des micro-violances (par exemple les pressions légères visant à vous faire manger alors que vous n'en avez pas envie). Entre ces deux niveaux, on placera les violances mineures et les violances lourdes. Les concepts de micro- violance et de micro-agression sont importants dans la mesure où ils mobilisent notre attention sur l'infiniment petit dans le domaine relationnel. On peut ainsi qualifier le foisonnement de ces remarques anodines et de ces gestes que l'on s'interdit de trouver blessants, de ces phrases qui grignotent notre liberté mais si peu chaque fois qu'il serait de mauvais goût de s'en formaliser… Micro-violance et micro- agression, violance mineure et agression mineure permettent de réfléchir autrement sur des réactions qui nous choquent et nous semblent incompréhensibles : un révolver, une bombe, un suicide, ça peut aussi s'acheter en petites coupures. Une violance majeure comme le dressage à la soumission absolue se réalise sur 15 ou 20 ans, au moyen d'une infinité de gestes et de mots qui sont de l'ordre de la petite monnaie, ce qu'on appelle familièrement la mitraille… | |
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flo l'apprenti bavard
Nombre de messages : 1083 Age : 60 Localisation : entre lyon et st etienne Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: violence Sam 14 Juin 2008 - 19:47 | |
| il y a violence et violance... ca depend effectivement a quel niveau, mais des que l'autre doit faire un truc qu'il n'avait pas envie, il y a violence puisqu'il doit se fr violence pour le faire | |
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| Sujet: Re: violence | |
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