lien parents/enseignants

- Le lien enseignant/parents peut-il créer des obstacles pour l'élève ?
en principe, ce lien doit permettre une meilleure reussite des eleves, je ne vois pas en quoi il pourait etre un obstacle...

ou alors c'est pcq ce lien n'est pas bon, et de ce fait l'enfant peut prendre le parti des parents et se desinteresser de l'ecole donc ne plus avoir envie d'apprendre, etre inattentif et perturbateur

Pas tout compris à la question ; comme tu dis c'est peut-être parce que le "lien parents/enseignant est mauvais ! ou qu'il n'y en a pas !
Les parents et les profs sont loins de s'entendre !
Mais je ne pense pas que l'enfant n'est plus envie d'apprendre, mais il pourra se désintéressé de l'école ou être "pertubateur" s'il entend à la maison ses parents dénigrer continuellement son professeur.
Mais je ne suis pas sûre d'avoir bien compris ta question !
qu'entends-tu vraiment par lien enseignant/parents ?
Leur entente ?
Le fait que ce soit le/les parents qui soi(en)t le(s) enseignant(s) de l'enfant ?

le lien qu'il est necessaire de creer avec les parents quand on est enseignant.
bien sur, c'est pas facile, chacun juge l'autre, mais ce lien est indispensable pour l'enfant

Je ne sais pas si ça rentre dans ta question, mais dans mon stage filé, j'ai une maman d'un élève qui refuse tout ce que propose l'école pour aider son fils: CMPP, psychologue scolaire.... C'est évidemment très préjudiciable pour son fils!

Je ne sais pas vous mais je comprends la question comme étant une référence au partenariat parents/enseignants et les risques que cela engendre pour l'enfant si la communication entre la famille et l'école est défectueuse. S'il y a un désaccord profond ou des malentendus entre les parents et l'enseignant, c'est l'enfant qui risque d'être pris en étau et cela peut se répercuter sur l'apprentissage de l'élève, sur son comportement, etc.

C'est marrant, j'étais intervenue une fois pour l'éducation nationale sur la communication parents/enseignants et sur les "attitudes négatives" réciproques lors des entretiens...

oui, c'est ca gluon, je vois cette question comme ca!

Ok, alors je viens de relire la question et en fait, je crois que c'est plutôt la question des risques d'un école trop ouverte aux revendications familiales qui est indirectement posée

D'où un lien qui pourrait être un obstacle...

Gluon a écrit:

C'est marrant, j'étais intervenue une fois pour l'éducation nationale sur la communication parents/enseignants et sur les "attitudes négatives" réciproques lors des entretiens...

C'est intéressant comme sujet, il t'en reste une trace?

J'ai une autre question qui découle de votre réflexion : est-ce que l'école peut imposer une prise en charge par un psychologue scolaire, un CMPP (c'est quoi déjà) ou un autre système s'il le trouve nécessaire pour l'enfant.
Je ne le pense pas mais je n'en suis pas sûre. Il existe peut-être des cas.

non non, je ne crois non plus
sans le consentement des parent, ca ne me parait pas possible

stef25 a écrit:

Gluon a écrit:

C'est marrant, j'étais intervenue une fois pour l'éducation nationale sur la communication parents/enseignants et sur les "attitudes négatives" réciproques lors des entretiens...

C'est intéressant comme sujet, il t'en reste une trace?

J'ai une autre question qui découle de votre réflexion : est-ce que l'école peut imposer une prise en charge par un psychologue scolaire, un CMPP (c'est quoi déjà) ou un autre système s'il le trouve nécessaire pour l'enfant.
Je ne le pense pas mais je n'en suis pas sûre. Il existe peut-être des cas.

alors voici :

Citation :

Le CMPP (Consultation Médico Psycho Pédagogique) reçoit les enfants de 0 à 6 ans, et d’âge scolaire, sur rendez vous à l’initiative des parents pour :
Consultations, bilans médico psychologiques et psychopédagogique, conseils, psychothérapie, thérapies psychomotrices, rééducations orthophoniques.

Le CMPP prend en charge des enfants et adolescents d’âge scolaire, présentant des difficultés relevant d’un soin médico psychologique, scolarisés dans les établissements scolaires ordinaires
Diagnostic et traitement des difficultés médico psychologiques des enfants et adolescents.

Troubles du langage (et de la parole)
Troubles moteurs
Troubles de la personnalité
Troubles du comportement
Troubles relationnels
Difficultés scolaires

Mise en œuvre des soins et traitements appropriés par l’intermédiaire de rééducations orthophoniques, psychomotrices, traitements psychothérapiques, ainsi que de guidances parentales.

Suite à une prise de contact par téléphone ou visite au secrétariat, un rendez-vous est proposé à l’enfant et à ses responsables pour un entretien avec le médecin psychiatre.

Ce premier entretien sera suivi, si l’enfant et la famille le souhaitent, d’autres séances destinées à mieux comprendre la situation. L’avis des autres professionnels de l’équipe peut être alors sollicité.

Les familles reçoivent toutes les indications nécessaires à la réadaptation de l’enfant. Ce sont les responsables légaux qui doivent formuler la demande de consultation, souvent sur le conseil du médecin scolaire, du psychologue scolaire, du médecin de famille, etc.
Toutes les modalités pratiques des séances (horaires, rythme, durée) sont déterminées en accord avec la famille.

Une coordination est possible avec les enseignants de l’enfant, uniquement à la demande des parents. La totalité des informations recueillies auprès des enfants et de leurs parents est strictement couverte par le secret médical.

Si la famille le souhaite, un travail de concertation peut avoir lieu avec les enseignants, médecins, travailleurs sociaux qui connaissent par ailleurs l’enfant, dans le respect du secret professionnel.

Les soins sont assurés individuellement, mais l’existence d’une équipe pluridisciplinaire garantit une prise en compte globale, non parcellisée, des difficultés de l’enfant, en évitant une simple addition de techniques, si élaborées et valables soient-elles.

L’entreprise d’un traitement, sa durée, et son interruption, sont décidées conjointement par le médecin directeur assisté de son équipe, par l’enfant, et par ses parents.

Le financement des séances est assuré dans sa totalité par les caisses d’assurance maladie, sans formalité jusqu’à la 6ème séance, après entente préalable à partir de la 7ème.
Les séances de diagnostic et de soin sont intégralement financées par l’Assurance Maladie, après accord préalable du contrôle médical pour les séances de soin.

Le CMPP est géré par l'association loi 1901 A2EA, à but non lucratif, agréé par la DDASS et les organismes d’Assurance Maladie.

pour mon neveu, des séances en CMPP avaient été recommandées par l'infirmière scolaire en fin de CE1... ma soeur l'y avait donc emmené dès la rentrée en CE2, il y suivait des séances collectives avec notamment un intervenant en marionnettes... mais elle l'en a retiré, car la psychiatre lui avait proposé un SESSAD, elle a donc pris peur... dommage, car ça aurait fait le plus grand bien à mon neveu, et à sa mère ensuite... mais reconnaître que son enfant a des problèmes est bien difficile pour elle !

mais il existe ensuite le RASED, auquel les enseignants mais aussi les familles peuvent faire appel...

stef25 a écrit:

Gluon a écrit:

C'est marrant, j'étais intervenue une fois pour l'éducation nationale sur la communication parents/enseignants et sur les "attitudes négatives" réciproques lors des entretiens...

C'est intéressant comme sujet, il t'en reste une trace?

J'ai retrouvé les zips tout poussiereux (oui...c'est vieux, c'était en 2002 ou 2003) et je crois que c'est dessus. Maintenant, je n'ai plus le lecteur...y'a plus qu'a en trouver un ! Si jamais j'arrive à récupérer le doc d'une façon ou d'une autre, je vous le transmettai, c'est promis !

Pour le CMPP il faut la volonté de la famille. Pour la psychologue scolaire, pas nécessaire en principe, l'enfant est vu à l'école sur le temps scolaire, seulement ce que j'ai observé dans ma classe: un élève a vu la psycologue une première fois et devait l revoir tous les vendredis matin et faire un bilan. Depuis sa première visite, la maman ne l'a pas remis à l'école pour tous pleins de raisons qui tiennent pas debout, mais avec un certificat médical ( réalisé par un médecin complaisant, c'est quasiment certain). Donc, forcément il ne voit plus la psychologue scolaire, en plus d'être encore plus marginalisé (2 semaines d'absence qui vont précéder 10 jours de vacances).
Bilan: sans la volonté et le partenariat avec les parents, il est très difficile de mettre quoi que ce soit en place et d'aider un enfant...

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Oui c'est clair, la motivation fait beaucoup, mais parfois on est complètement noyé...
J'ai un enfant dans ma classe qui a beaucoup de retard. Je ne sais pas quoi faire sinon lui donner un plan individuel de travail ( ce qui, de fait, l'exclut de certaines séances du grope classe.)
J'ai demandé au RASED de le suivre...m'ont dit qu'ils le verraient pour faire un bilan, mais que franchement en gros c'est tout ce qu'ils pourraient faire, ils sont débordés. je ne les blâme pas mais ça ne fait pas avancer mon gamin. Résultat je passe des soirées à chercher comment lui faire faire des progrès et rattraper son retard, pour pouvoir enfin le faire passer en CM1 de temps en temps...Mais au final, je suis seule, sans aide extérieure, sans conseil concret...

Flof merci de m'avoir éclairée sur le CMPP, car le RASED je connaissais mais le CMPP pas du tout.

Gluon, merci d'avoir chercher tes doc, ça sera cool si tu arrives à les mettre.

Nat, en lisant ton message je vois qu'il y a comme d'hab, une grande différences entre la belle théorie et la réalité. Je trouve horrible que ce que le psy a dit à ta soeur. Comment peut-on être aussi cruel alors qu'on est censé aider les gens!
En fait, l'état se fait de la pub en disant qu'on intègre les handicapés à l'école publique, qu'on aide les enfants qui ont des problèmes... mais ne viennent pas voir les réelles difficultés de réalisation, les manques de moyens et de formation dont on dispose.

Et c'est vrai que lors de mon stage à l'école, je trouvais bizarre qu'on sorte les élèves en plein cours pour leurs séances de rased ou d'orthophonie. Ils reviennet 1h après et doivent reprendre le fil du cours.

pour le CMPP, c'est pareil... pour mon neveu, c'est un taxi qui venait le chercher à l'école (ou sa mère) pdt l'école pour l'emmener au CMPP

c'est sûr, Nath, c'est terrible ce qu'on a dit à ta soeur !! sensibilité du psy en question : autant qu'un processeur d'ordi !!

mais à décharge de ces structures, je crois que c'est une question de personnes !!! je suis allée en CMPA (pour adultes), et autant l'infirmière psy était top, autant la psychiatre une nullité absolue !! sur 15 minutes de RDV, 5 minutes seulement d'entretien réel (et encore bonjour le monologue de mme la psy), le reste étant consacré à ses plaintes contre son employeur, ses coups de téléphone persos, etc...

pour mon neveu, malheureusement, je pense que la psy du CMPP avait vu juste sur pas mal de plans, ça se confirme... et le critère d'arrêt de ma soeur est que de toute façon "Sacha dit que tout va bien, et qu'il n'en a pas besoin"... seulement le ptit coco ne va pas bien... il tape sa maman (pour rire selon elle !!), etc..

bref, tout ça pour dire, sans en repasser par les histoires de mon neveu, que les structures prévues c'est pas si mal mais comme d'hab tout dépend des personnels, des moyens financiers, etc...

et c'est clair, qu'on n'est pas préparé à gérer des élèves en grande difficulté, détresse ou handicap... mais un signalement au RASED vaut peut-être mieux que rien du tout... dans l'école de ma fille, les 2 enseignantes de CE2 rencontrent de gros problèmes de comportement dans leurs classes... plus de la moitié de chaque classe est intenable... même pas capable de rester assis en classe, et si infernaux qu'une des instits a craqué et est en arrêt maladie depuis une semaine et ne reviendra qu'après les vacances... tout ça parce que le problème de ces élèves est connu depuis la maternelle, mais que rien n'a été fait !!! résultat : des élèves qui n'ont intégré aucune des règles de vie à l'école... et paradoxalement la plupart n'a pas de problème d'apprentissage malgré tout le bazar qu'ils peuvent faire !

c'est pour dire, les instits ont même été agressées verbalement par des mères dans leur classe parce qu'elles avaient osé demander aux élèves de s'asseoir !!!

bref, souvent le problème, c'est que les parents sont réfractaires aussi... (je ne parle pas ici des parents d'enfants handicapés)

Oui Flo, je suis d'accord avec toi sur quelques points notamment lorsque tu dis que faire appel au RASED est mieux qui rien...
Ce que je déplore, ce n'est pas les structures en elles mêmes qui, si elles étaient bien gérées pourraient fonctionner correctement. Ce sont les manques en formation et en moyens qui selon moi ne vont pas dans le sens de l'égalité des chances. Les plages horaires ne sont pas assez étudiées pour être cohérentes. Tout cela est bien paradoxal.

J'en ai deja parlé sur un autre post de tout ca... Moi je pense qu'il est fondamental que les enseignants s'interessent d'avantage à l'avenir à LONG terme des élèves qu'à des périodes difficiles qui se déroulent dans leur classe et qui peuvent être de courts termes.

Après c'est sur que certains parents sont réfractaires à certains dispositifs mis en place mais pour les avoir connu, ca se comprend un peu.

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waw! nat, quel tableau! dans le cas de ta famille en particulier, j'ai surtout l'impression que c'est la DDASS qui est à réformer, non? apparemment, ils ont une grille de lecture et une seule, et ils font rentrer les enfants dans les cases quoi qu'il arrive!!! édifiant!

Effectivement, c'est terrifiant comme tableau...
Il fout les boules ton témoignage...je comprends que tu sois remontée contre le fonctionnement de ces structures spécialisées...Et vous pouvez l'être aussi contre la DDASS...

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